top of page

Témoignage de Elliot, un petit garçon de huit ans:

Bonjour,
Je m'appelle Elliot, j'ai presque 8 ans, je suis en CE1 et depuis juillet avec ma famille je suis FA pour chatons!!!
C'est trop génial!! J'ai toujours des nouveaux copains tout petits à biberonner, à câliner, à aimer... même si après il s'en vont et que je suis un peu triste, c'est pas grave parce que c'est bien de les sauver! Pendant beaucoup de semaines je donne des biberons, je joue..j'en profite et après quand ils sont adoptés parce que je m'en suis bien occupé, on en prend des nouveaux, et ça recommence...
Alors avec mes parents, on continue et maintenant j'ai 7 bébés à la maison, en plus de mes animaux à moi (2 chiens et 2 chats). En plus mon chien est le super copain des chatons, il adore les surveiller, les laver, jouer avec, les réchauffer...
D'ailleurs dans les photos il y en a beaucoup qui sont ou ont été chez moi (Mia, Malice qui sont partie et j'ai encore Câline, Pacha, Sweety, Luckie et Maya + 2 nouveaux qui viennent d'arriver qui n'ont pas encore de noms)! Leur trouver des noms c'est aussi super rigolo car on est pas toujours d'accord alors on discute et on vote tous ensemble!
Mais aujourd'hui je suis un peu triste parce que j'ai vu beaucoup de chatons dans une cage et j'ai pu en prendre que 2 à sauver! Et comme on a pas assez de familles pour nous aider, je ne sais pas où ils vont aller!!!
Alors SVP SVP SVP aidez nous, aidez moi à en sauver beaucoup beaucoup!
Merci à tous


Elliot

Témoignage de Sonia, Famille d'Accueil et bénévole au sein d'ACDC:

Etre famille d'accueil c'est quoi ? Partout vous trouverez des commentaires, des témoignages, des belles phrases toutes prêtes faites, disant qu'être FA c'est pour verser des larmes de joie au moment de l'adoption d'un de vos protégés, plutôt que de pleurer sur le cadavre de celui qui n'aura pas pu être mis à l'abri... Qu'on devient FA pour sauver des vies...

La réalité c'est qu'on devient FA pour ESSAYER de sauver des vies ! Mais il faut savoir que la chance, le destin n'est pas toujours de notre coté et que l'on n'y arrive pas à chaque fois.

Etre FA ce n'est pas toujours tout beau, tout rose... car on doit parfois faire face à la douleur de la perte de nos protégés ! Personne ne parle de ce sentiment d'impuissance face à la mort, de la douleur que l'on ressent, la colère, l'incompréhension...

Pour être FA, il faut être capable d'accepter ça, il faut savoir faire face, rebondir et surtout avoir la force de continuer ! Il faut beaucoup de qualités et de courage pour devenir FA, il faut du temps, de la patience, de l'énergie... Ce n'est pas juste prendre un animal chez soit, lui donner à manger et à boire, faire quelques câlins de temps en temps et voilà... NON !!! Il faut mettre tout son cœur, son âme, donner tout ce qu'on a, accepter de perdre face au destin, encaisser les remarques des humains inconscients qui abandonnent, ne stérilisent pas, qui jugent ce que vous faites...et rester debout malgré tout, vivre avec ça et essayer de réparer les bêtises que d'autres ont fait !

Si vous souhaitez vous lancer dans cette aventure, sachez qu'il faut avoir les nerfs solides, car votre organisme, vos émotions peuvent être mis à dur épreuve ! Vous pouvez vous investir à fond, mettre toute votre volonté, toute votre énergie, tout votre coeur, pour sociabiliser un animal, le soigner, biberonner des bébés juste nés... puis finir par baisser la garde car ça y est pour vous tout est gagné, et tout à coup sans que vous ne puissiez rien y faire, à cause d'une maladie, d'un coup du destin, vous perdiez ce ou ces protégés. A ce moment là, votre moral, votre confiance en vous, votre courage.. tout en prend un coup ! Vous remettez tout en question, vous doutez, vous culpabilisez, vous pleurez toutes les larmes jusqu'à ce que vos yeux vous fasses mal, et cette boule dans la gorge qui ne passe pas...

Et puis si vous avez la force, vous vous relevez, et vous décidez de continuer, car un échec n'est pas une fin en soi, juste une épreuve qui vous endurci ou vous anéanti. Il faut savoir ça avant de s'engager, de se lancer... Donc si vous me demandez à moi les qualités pour être FA, je dirais en premier lieu, la force mentale, avoir un caractère de battant, du courage, de la volonté... et savoir rebondir face à la cruauté de la vie ! Si vous avez ces qualités, vous pouvez le faire ou au moins essayer ! Car oui parfois, souvent même, on essaie et on gagne, on sauve des vies, on sort de la misère beaucoup de boule de poils...

Sonia

Témoignage d'Elisa, une petite fille de onze ans :

Je m'appelle Elisa et j'ai 11 ans. Avec ma famille nous sommes FA. Nous accueillons des chats qui ont été abandonnés dans la rue. Un chat dans la rue il ne peut pas se débrouiller seul. On en a 5 à nous et aussi un chien, ils viennent tous d'associations ou récupérés dans la rue. Nous avons en ce moment 3 petites chattes en FA. Elles s'appellent Amy, Myrtille et Jo. Cà fait du monde à la maison mais j'adore. On ne s'ennuie pas. Oui ils font des bêtises, oui ils mettent des poils et de la litière partout mais ils demandent pleins de câlins, ils ont besoin de nous. Les chats aiment bien venir dormir sur mon lit, je leur ai mis une couverture toute douce. Le matin c'est sportif pour leur donner la pâté car ils sont goulus et impatients ! parfois ils se bagarrent mais ils jouent beaucoup et parfois ils me font bien rire. J'adore être FA même si mes copines trouvent que j'ai beaucoup de cahts. C'est toujours difficile de les laisser partir lorsqu'ils sont adoptés mais on est là pour leur trouver une jolie famille.

Témoignage de Claire, bénévole ACDC:

Etre bénévole peut se faire de plusieurs manières. Bien entendu les assos sont souvent en manque de famille d'accueil et d'argent, mais quand on ne souhaite pas accueillir de chat/chatons che soi ou si nous n'avons pas les moyens de faire un don, on peut apporter son soutien autrement. J'ai décidé pour ma part, entre autres, de mettre ma machine à coudre à contribution et je fabrique des coussins pour chats. Cela coute cher en magasin et avec les dons de tissus faits à l'asso, j'ai de quoi en faire un bon paquet à moindre coût ! Je rafistole des arbres à chats avec des arbres à chats cassés dont je récupère els parties encore indemnes. Nous sommes plusieurs à créer de petites choses et c'est chouette car je me rend compte que cela stimule les talents de chacun de manière utile et positive. Chacun ramène une petite touche s'il en a envie, sans aucune obligation. Et si nous n'avons pas de talents cachés, un coup de main pour des collectes de croquettes sera tout simplement bien apprécié.

Témoignage anonyme d'une adoptante chat adulte et famille d'accueil:

J'ai grandi avec des chats à la maison, nous en avions jusqu'à 3 en même temps. Quand j'ai eu mon premier appartement, les chats sont restés chez mes parents. Très vite cela m'a manqué, mais je ne voulais pas adopter de chat tant que je n'aurai pas un jardin. Jusqu'au jour où, j'ai croisé une annonce sur internet : une association qui cherchait des familles d'accueil pour chats. Je n'en avais jamais entendu parler, j'ai donc rencontré une bénévole et pour moi c'était la solution idéale : avoir un chat en appartement tout en rendant service et sans être contrainte de garder le chat à vie si jamais je voyais qu'il était trop malheureux. La bénévole m'a fait remplir un questionnaire pour savoir quel type de vie j'avais : heures d'absence, présence ou non d'enfants ou d'autres animaux, si j'avais l'habitude des chats, lecture du règlement des obligations de la famille d'accueil, configuration du logement (accès à un jardin ou pas, sécurisation des fenetres, etc...).

Avec toutes ces réponses on m'a choisi un chat adulte qui puisse rester seul de longues heures car je ne rentrais pas toujours le midi chez moi. Et je ne voulais pas de chatons qui me fasse des betises, et vu que je travaille je n'avais pas le temps de présence necessaire pour les éduquer. J'étais très excitée l'idée d'avoir mon premier chat en garde ! Etant donné qu'on le garde pour une durée indéterminée, j'avais aussi un peur de trop m'y attacher. Mais après tout, çà n'aurait pas été trop grave, car la famille d'accueil était prioritaire sur l'adoption de l'animal qu'elle gardait. Quelle joie quand on m'a confié un chat tout blanc (je n'aime pas du tout) du coup j'étais soulagée de voir que les adieux ne seraient pas trop compliqués ! C'est peut-être bizarre comme pensée mais çà m'a soulagée. J'ai gardé ce chat-là 4 mois, j'étais heureuse de voir que ce chat s'adaptait très bien à l'appartement, et semblait content.

Suite à son adoption on m'a confié une minette rousse, câline mais qui avait son caractère ! Mais l'appartement lui convenait bien également. En 4 mois également elle avait été adoptée. J'ai pu me rendre compte que les chats adultes avaient déjà leur caractère, pas de surprise on sait quel type de chat on aura, alors qu'un chaton peut évoluer d'une manière ou d'une autre, ce qui peut provoquer certaines déceptions.

Le chat adulte ne fait plus ses griffes n'importe où. Du coup cette expérience m'a montré qu'un chat adulte était bien plus confortable à accueillir, on apprend à le connaître et çà fait partie du plaisir. Suite à ces 2 départs j'ai adopté une minette qui était perdue en bas de chez moi et avait été déposée à la fourrière par la copropriété. Je n'ai pas eu peur d'adopter un chat en appartement j'ai su qu'elle s'adapterait (et puis en plus, je savais à cette époque que j'allais probablement bientôt habiter dans une maison)

Témoignage de Muriel, Famille d'Accueil:

Être famille d accueil a commencé avec Victoire...

pourquoi Victoire ? car victoire sur la vie. Il était sous alimenté, pesait 1k800 . souffrait d'un oeil, que l'on a du lui enlever. Il est resté 1mois et demi a dormir, manger et quelques soins que je devais lui faire ......bientôt un an déjà que Victoire est avec moi car je n ai pu le laisser partir a l'adoption... c'est un chat de 4 kilos, d une gentillesse extrême, toujours à me chercher, me suis comme un petit chien, m 'attend quand je rentre, c est le plus fidèle des compagnons .

Cet été j ai aperçu une minette qui vivait dans un fourré au abord d un grand axe routier. Un soir j ai découvert 4 petits . j ai attendu qu ils soient assez grands et j' ai trappé les bébés. Ils sont ainsi partis dans une famille d accueil qui sait gérer les bébés de 2 mois . J'ai trappé ensuite la maman qui en fait n avait que 8 mois... Je n ai pas eu le coeur de la remettre dehors . donc je lui ai fait une place dans ma cuisine : une cage avec litière et deux petites gamelles . J' étais munie de gant à rosiers au début et avec de la nourriture (morceaux de jambon par exemple), elle s'est habituée à mes mains à ma voix.

Au bout de 3 semaines j ai ouvert la cage. Elle a ainsi découvert ce que c'était qu'une maison,  et surtout un canapé, dont elle passait des heures dessus. Ma petite Charline prenait ainsi ses marques... Au bout de 3 mois une gentille famille l a adopté elle est enfin heureuse. Moi elle me manque encore aujourd'hui...

Une dame ma signalé qu' une minette et ses bébés se trouvaient sur Pont Hébert et que les chatons qu elle avait eu juste avant étaient tous morts de faim ... donc elle me demandait de faire quelque chose . Je suis allée tard un soir sur pont Hébert . (bien sur toujours avec Laval de Christelle notre présidente ) voir se qu'il en était ...quand je suis arrivée à l endroit où ils étaient ,j ai eu la stupeur de voir deux chatons de 6 mois très maigres et qui mangeaient du PAIN sec.. .donc j ai sorti les trappes, mis du thon et attendu .... mais j avoue pas très longtemps . Les petits ont été stérilisés le lendemain et placés en FA où ils sont adorables, une bonne gamelle et de l amour. Ils attendent une famille, leurs noms Krokmou et Harold que l on peut voir sur le facebook acdc

Mais il a fallut revenir pour la maman . Je suis retournée sur place pour lui trouver une nourrice et j'ai mis une cabane. Puis quelque jours après, je l'ai trappée comme ses petits, stérilisée identifiée en chat libre. Sa nourrice voulait tenter de la sociabiliser... Mais en étant dehors et a l arrière boutique ça me paraissait compromis. 15 jours après elle ma appelé disant que la minette pleurait beaucoup, donc je suis retournée sur place et je l ai mis dans la cuisine , dans une cage ......mais c est vrai que elle pleurait beaucoup... j ai n'ai tenu qu une semaine et lui ai ouvert la cage ...le délai de 40taine n'etait pas respecté, mais c était intenable de l entendre pleurer juste parce que elle voulait être dans la maison.

La voici ainsi dans la maison et  dort avec le chat de la maison. Et bientôt elle aura sa famille pour elle toute seule . Comme elle a vécu chez la fleuriste, cette minette s appellera ROSY

Le trappage est particulier, tout le temps que tu ne l as pas essayé au moins une fois .....a la tombée de la nuit tu prépares trappe,nourriture,couverture pour recouvrir la trappe, indispensable pour ne pas que le chat panique . il faut aller a l' endroit où le chat est nourri par une nourriceuse avec qui tu vois pour ne pas que le chat soit nourri ce jour du trappage . une fois la trappe mis en place . on attend dans notre voiture sans un bruit ......généralement on est deux.Quand le chat rentre dans la trappe, c'est impossible d'expliquer dans l état que cela nous met ! Un immense plaisir car nous savons que c'est fini pour elle, les bébés ne vont plus mourir sous une voiture ou de maladie ... ou si un mâle fini pour lui les bagarres et les maladies dues à l accouplement ...et si il elle a l air sociable on ne l oublie pas et des que c est possible on la sort de la !!!!

Victoire
Charline
Rosy

Témoignage d' Hélisabeth:

Pour moi, être famille d’accueil c’est une histoire de chat. Ou plutôt des histoires de chats, car chaque protégé a son propre passé. Parfois on le connaît, mais souvent on ne peut que mettre les morceaux du puzzle ensemble pour tenter de le reconstruire, à travers ses réactions, ses comportements – une archéologie fascinante mais frustrante. Etre famille d’accueil, c’est aussi faire la différence. On les débarrasse de leurs parasites, on les requinque, on leur donne un nom, une identité. On leur apprend qu’ils n’ont plus besoin de se méfier des gens. Qu’ils peuvent laisser derrière eux la peur et la crainte. Ce travail dure parfois des semaines. Rien n’est linéaire, le chemin est jonché de doutes et de mises en cause, mais avec un peu de chance et beaucoup de patience, il y aura la très belle récompense du premier ronron. Des fois, le passé de ces chats les rattrape et ils succombent à une maladie qu’ils ont croisée dans la rue ou à une pathologie qu’ils sont trop faibles pour combattre. C’est le côté très dur et qui laisse des traces – des cicatrices. Hier, j’ai appris qu’une petite protégée sauvée de la mort de justesse l’année dernière est frappée par une autre maladie dont elle ne se tirera pas aussi facilement. Les deux sont attribuables à la prise de la pilule, mais c’est peut-être juste de la suprême malchance. Athéna aurait dû faire juste une escale chez nous, en route pour une nouvelle famille pour la vie, mais maintenant on sait qu’elle n’ira pas plus loin. Trésor connut le même sort injuste l’année dernière. On n’est pas seul, et il y a une belle solidarité et de beaux partages entre familles d’accueil, mais pour chaque histoire qui finit bien il y a une histoire où on n’aura pu intervenir à temps, et derrière, immanquablement, la bêtise humaine, le manque d’empathie et d’imagination, l’inconscience... Il ne faut pas oublier de parler du dernier maillon de la chaîne : l’adoptant, celle ou celui qui offre une nouvelle vie à nos pensionnaires. C’est le côté le plus gratifiant, car une adoption représente l’aboutissement du travail – et libère une place pour un nouvel infortuné. On fait des rencontres enrichissantes et on noue parfois des relations durables. Bien sûr, il y a un gros pincement au cœur, mais nos adoptants nous donnent des nouvelles, nous tiennent informés des progrès, et ce matin même j’ai reçu deux très jolies photos de Cerise dans son nouveau jardin avec les enfants de la maison. Quoi demander de plus ?

bottom of page